Cette étude fait partie d'un programme d'études archéologiques et de fouilles prévues et dirigées par l'artiste. Le travail vise à étudier un souterrain «vide» situé à Istanbul, qui devrait être mis en lumière en 2015.
Découverte archéologique sans précédent, The Void peut être décrit comme étant polyvalent, diffusant le sentiment d'une présence malgré son manque de substance. Alors que l'émergence d'un «Vide» monumental à Istanbul à ce moment spécifique de l'histoire semble relativement évidente en elle-même, il est prévu que sa propre reconnaissance attire beaucoup d'attention.
Ainsi, l'enquête intégrera l'expertise de spécialistes de diverses disciplines, y compris (mais sans s'y limiter) l'archéologie, la géologie, l'histoire, la littérature, la psychologie et la psychanalyse, l'astrophysique, etc. Fait important, ces diverses formes d'engagement avec le «Vide» seront souvent être arbitrées par des exercices, des actions et des performances développées en association avec «Order of the third bird», une communauté d'artistes underground dédiés à l'art et la science de la contemplation.
A l'occasion d'un programme de recherche d'un an, on tentera de reconstruire l'absence culturelle sur la base de multiples sources. Cela aura pour objectif de transfigurer (l'idée de) l'élément manquant vers un site d'observation et de rencontres. Les résultats de la recherche pourront inclure un texte, une installation et / ou une performance, et de la documentation numérique.
The Void est l'un des résultats du «Working Group on Practical Noumenatics» (également connu sous le nom «Niblach Group»), un organisme associé à «Order of the third bird» et dédié à «l'esthétique des absences présentes». Ce groupe d'artistes-chercheurs a été impliqué dans la découverte d'un exercice performatif utilisé autour d'œuvres d'art de condition usurpée. Il a été utilisé, à ce jour, autour de monuments publics qui ont été volés, égarés, transposés, fragmentés, ou complètement détruits.
Ce travail est en cours. À ce jour, des ateliers clés ont encadré cette enquête (Niblach I: The Stolen Condition, Istanbul, 12-15 avril 2014; Niblach II: Representing Absence, New York City, le 28 mai 2014), et un troisième atelier, (Niblach III: The Unrepresented) est prévue pour août 2014, de nouveau à Istanbul. Chacune de ces sessions rassemble une petite cohorte de collaborateurs travaillant dans différents domaines, qui partagent leur engagement pour la récupération, l'activation, la réhabilitation, la reconstitution et la résurrection d'absences spécifiques par la pratique performative.
À propos de l'artiste
Sibel Horada est née à Istanbul en 1980. Elle vit et travaille à Istanbul. Elle a obtenu un baccalauréat en arts visuels de Brown University, et une maîtrise en Art et Design de l'Université technique Yildiz. Horada a exposé internationalement dans le cadre d'expositions collectives, et a tenu sa première exposition solo à la Galerie Daire, à Istanbul en 2012.