Basée à Johannesburg, la commissaire Bhavisha Panchia est venue en résidence au B7L9 pour étayer ses recherches sur le rôle de la Tunisie dans le 1er Congrès international de musique arabe tenu au Caire en 1932 et ce en préparation d’une exposition à la Sharjah Art Foundation s’inscrivant dans le cadre de leur programme de résidence de commissaire soutenu par Air Arabia. Dans son travail de commissaire, BhavishaPanchia met l’accent sur la signification sociale et idéologique du son et de la musique dans la culture contemporaine. Elle remet en question la hiérarchisation des connaissances et des systèmes qui déterminent qui a le droit de parler et d'être entendu. De manière générale, le travail de Panchia s'intéresse aux pratiques artistiques et culturelles dans des conditions mondiales en mutation, en mettant en exergue les discours anti/postcoloniaux, les histoires impériales et les réseaux de production et de circulation des médias (numériques). Lors de sa résidence, BhavishaPanchia a donné une conférence sur son projet de commissariat d’un projet audio et son exposition "Ce qu'il reste de ce qui reste". Produit en 2016, le disque vinyle 12" (33 t) est une compilation de DJ, de musiciens et d'artistes de la diaspora africaine contemporaine..