Mon intérêt pour le livre Fantasmes et réalités (2008) m'a conduit vers d'autres de Jean-Jacques Deluz notamment Alger, Chronique urbaine(2001) ou encore Le tout et le fragment, 2010 où l'auteur nous livre ses pensées architecturales et urbanistiques étant parfois en admiration devant certaine œuvres architecturales, d'autres fois indigné face aux incohérences des nouveaux quartiers construits de façon précipitée dans l'ordre de l'esthétique de l'urgence que connait l'Algérie depuis son indépendance.
Dès que j'ai lu les écrits de Deluz, j'ai tout de suite pensé à en tirer un travail plastique, en pensant à un résultat final qui serait plutôt de l'installations ou sculpture puisque ça traite d'architecture et du bâti, donc de volume et d'espace. Mais au fur et à mesure de mes recherches, j'ai découvert une richesse dans ses réflexions qui offre une possibilité de s'exprimer avec une large variété de médias allant jusqu'à la vidéo, le film documentaire ou même le son.
À propos de l'artiste
Né en 1988, Oussama Tabti est un artiste visuel qui vit et travaille à Alger. Il est diplômé de l'Ecole supérieure des Beaux-arts d'Alger en 2012.
Son intérêt porte sur l'image et ses différents aspects dans l'art en général. En puisant dans ce qu'elle offre aujourd'hui comme alternatives pour l'expression plastique, il essaye de prendre position par rapport aux différents bouleversements et phénomènes qui marquent sa société et le monde dans lequel il vit. Cette attention portée à l'actualité et au réel en général est visible dans la plupart des œuvres proposées dans les différentes expositions internationales auxquelles il a participé, notamment à la Biennale des Jeunes Créateurs de l'Europe et de la Méditerranée, Skopje 2009 ; au Festival International d'Art Contemporain (FIAC) Alger, 2011 ; à DAK'ART, Biennale l'art africain contemporain, Dakar 2012 ; au Instants vidéo, Marseille, 2012 ; et à la Biennale des Jeune Artistes MEDITERRANEA 16, Ancone, 2013.